Limites planétaires

Le premier projet du Cerac consiste à adapter le framework global des limites planétaires au niveau belge et à évaluer l'impact social du franchissement de ces limites.

La première phase de ce projet visait à définir ce qu'un "espace opérationnel sûr et juste à l'intérieur des limites planétaires" signifie concrètement pour la Belgique. En collaboration avec le Cerac, Climact a entrepris la tâche complexe de définir ces frontières à l'échelle de la Belgique et d'évaluer les empreintes environnementales qui en découlent.

Pour la deuxième phase, le CEESE (ULB) et Ramboll ont soutenu le Cerac sur la question des impacts sociaux du dépassement des limites planétaires, en évaluant l'impact sur la santé, l'emploi et l'accès aux services essentiels.

L'analyse a révélé que la plupart des limites planétaires ont été franchies à l'échelle belge, comme le montre la figure ci-dessous. Cela confirme la pertinence pour le Cerac de se concentrer sur les risques liés au climat et à la biodiversité dans sa première évaluation des risques et souligne l'importance d'aborder d'autres secteurs à l'avenir. Le franchissement de ces frontières devrait avoir les effets les plus directs sur la santé, mais aussi sur les ménages, l'accès aux biens et aux services, ainsi que sur la main-d'œuvre et les conditions de travail.

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